Une maison à l’abandon 

Qui t’attire sans raison 

Un antre béant 

Béa tu y entres 

Une ombre tu vois 

Regarde c’est sombre 

Un oiseau des ténèbres 

Ce guide funèbre 

Te mène, t’emmène et libère 

Ta peur. Un cri strident 

Résonne dans le bâtiment 

Tu avances lentement 

Un pas après l’autre 

Et voilà qu’il t’emporte 

Dans un froissement. 

Sur ta droite un portrait 

Sur ta gauche un cerf 

Empaillé 

Au plafond, un lustre  

Suranné 

Te voilà tétanisé 

Une voix t’exhorte à sortir 

Partir, t’en aller. 

Te voilà à l’air libre 

Libre comme l’air 

Sauvé. 

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