Consigne : Réécrivez un passage d'un conte célèbre du point de vue du méchant de manière à ce qu'on comprenne ses motivations.

 

J'ai FAIM, horriblement FAIM, terriblement FAIM. Tout le temps du matin au soir, du soir au matin. Mon met favori est le petit enfant : c'est tendre et ça a des petits os qui croquent sous la dent. Qui pourrait me reprocher d'être fin gourmet?

Hier, j'ai récupéré un enfant perdu dans la forêt. Mes filles lui ont fait la fête. On a décidé de le garder un peu pour le remplumer avant de festoyer avec. Et voilà ti pas que j'ai trouvé dans la forêt ses six frères! Un vrai festin en prévision. Sept enfants à se mettre sous la dent. Mais qui s'offusque? Ils font simplement partie de la chaîne alimentaire au pays des contes de fée.

Par contre, le petit, je m'en méfie. C'est un malin. Cette nuit, j'ai prévu de les manger. Mon ventre gronde, ma faim est grande.

Je me suis régalé. Je les ai gobés un à un. Mais, ce matin, ma femme était en pleurs. J'avais mangé mes propres filles et non les sept garçons. J'en ai presque eu un haut le cœur. Mais après tout, cela fera double ration. Je compte bien retrouvé les sept garçons. 

Je savais bien que je devais me méfier du Petit. Le salopiot m'a piqué mes bottes de sept lieues. J'ai aucune chances de les rattraper. Et pourtant, j'ai FAIM, horriblement FAIM, terriblement FAIM! 

 

Consigne : piocher 4 papiers sur lesquels on découvre : une couleur, un lieu, un sentiment ou une émotion et un objet. A partir de cela, écrire en s'inspirant des 4 mots.

Mots piochés : Vert, Lac de St Féréol, déception, coquillage.

 

Voilà, c'est fini. Depuis hier, il a mis fin à notre relation. Je suis sous le choc et l'interrogation. Mais pourquoi je n'ai rien vu arriver et comment a-t-il pu me larguer le jour d'un enterrement?

Voilà un mois que c'est fini. C'est toujours douloureux mais c'est la déception qui l'emporte. J'ai eu besoin de m'aérer l'esprit et je suis allée au lac de St Féréol. Toute cette verdure m'a oxygénée. J'ai trouvé un coquillage que j'ai fourré précieusement dans ma poche. Mes pensées divaguent, se perdent dans les vagues. Voilà le vague à l'âme qui m'assaille. Pourquoi ça fait si mal d'aimer?

Voilà un an que c'est fini. Je pense encore beaucoup à lui. Je me remémore les bons moments mais surtout je me rends compte de ses mauvais côtés. Ca ne pouvait pas marcher, c'est certain. Mais pourquoi alors je l'ai autant aimé? Etait-ce de l'amour? Je crois plutôt que c'était un amour passionné qui brûle, s'embrase pour finir en tas fumant.

Voilà dix ans que c'est fini. J'ai refait ma vie, il est complètement sortie de la mienne. Je me souviens juste des boons moments mais sans trop y penser. Seul le moment présent compte dorénavant. Quelques fois, je m'arrête devant le bocal à coquillages. Il est bientôt rempli. Chaque coquillage ramassé  représente un moment heureux ou malheureux de ma vie. Il n'est rien de plus qu'un coquillage dans un bocal. Tiens, si j'allais à St Féréol.

 

Consigne : choisir un objet dans la pièce et y donner vie

“La vie est faite de jolies petites choses” 

Voilà pourquoi elle m’a choisie, ça lui ressemble beaucoup : profiter des petits plaisirs de la vie. Elle pense qu’en s’additionnant, cela va créer des petits bonheurs et finalement de grandes joies. J’ai donc facilement trouvé ma place dans le salon, une évidence, même. Elle qui n’est pas branchée déco elle a eu ce coup de cœur pour moi. Et depuis, je trône là à côté de la télé. D’ailleurs, ça ne fait pas longtemps que j’ai déménagé. J’ai été échangé avec une couronne de fleurs que le chat était en train d’émietter petits bouts par petits bouts. C’est vrai que depuis qu’il a débarqué celui-là, il y a eu du dégât. Je tremble un peu mais je me dis que mon ossature métallique me sert d’armure. De là où je suis, j’ai un bon poste d’observations. De jolies petites choses, il s’en passe souvent. 

La musique qui baigne la pièce, le froufrou du feutre qui frotte la feuille, le rayons du soleil qui éclairent le salon, son regard amoureux sur les fleurs du balcon, le rire de l’humaine, le merci du grand, le câlin de la petite, le ronron du chat...